"Les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le coeur" Antoine de Saint-Exupéry
J'ouvre les yeux. Je regarde autour de moi. Je prend mon portable, je l'allume.
- Merde! Il est six heure du matin! Je suis en retard!
Je me retourne sur ma gauche. Elle est la allongée, la tête tourné vers moi. me regardant avec ses yeux noisettes. Je cours jusqu'a la salle de bain. Je me passe de l'eau sur la figure, je m'habille, je retourne dans la chambre.
- Tu sais que... Je reviendrai.
Je l'embrasse doucement et je pars. Direction Londres.
Huit heures plus tôt...
J'ai la boule au ventre. Vous savez la boule qui apparait lorsque l'on a entre 14 et 16 ans et qu'on va pour la première fois au cinéma. On est avec sa meilleure amie, on crois qu'on est amoureux, qu'on va peu être embrasser la première fois. J'arrive près de chez elle. Evidement je me trompe de route. Je l'appel pour en savoir plus. J'arrive enfin. Je me gare. je descend de la voiture et l'attend.
Elle est la. Sous la lumière jaune d'un projecteur sur la barrière qui continu de s'ouvrir alors qu'elle avance. vétu d'un grand manteau noir, d'un jean. Elle s'approche de moi. On se fait la bise, tendu et indescriptible. On s'accorde sur un restaurant japonais. Pas le meilleur du coin mais juste pour etre tout les deux.
On a discuter d'un peu de tout et de rien. Elle m'observait, mes moindres faits et gestes sont observés, disséqués, étudiés. Je suis un peu mal à l'aise. Je suis tellement intimidé que je ne regarde même pas son décolleté. Pourtant en temps normal j'aurai passé la plupart de mon temps dedans, en imaginant ce que je pourrai faire avec tout ca. Le repas est avalé en 1h.
Ayant eu une semaine chargé, mon appartement ressemble à un champs de foire. Je propose d'aller chez elle. Elle se marre en disant que je me suis invité chez elle (ce qui est pas faux) mais je vois bien qu'elle est aussi tendu que moi et que ça serai plus facile pour elle d'être dans un endroit familier.
Arrivé chez elle, elle me montre son appartement, visite des pièces, insistance sur sa chambre, son énorme dressing, sur le faites qu'elle ne vit pratiquement jamais dedans. On s'installe sur le canapé. Elle me sert un verre de porto (qui sera jamais fini). On parle d'autres banalités. On se regarde fixement dans les yeux et on sait très bien que ce qu'on raconte est inintéressant. Peu importe, je lui prend les deux mains, l'invite a venir sur moi. Le moment est doux, simple. Le temps s'arrête, la musique dans le fond continu comme pour nous encourager. Nos lèvres se rapproche, je ferme les yeux...
Nos lèvres ne se sont pas quitté de la nuit.... Mes yeux s'ouvrent, il est 6h...
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